VIBRATIONS

Ngassa Terrence. Voilà un nom qui promet dans l’avenir vendredi 10 juin dernier au cours de la soirée de célébration du quatrième anniversaire du Yaoundé Jazz Fizz. Le cadre du « Panoramique » au 12ème étage du Hitton hotel recevait ainsi de nombreux amateurs du Jazz

La brillante équipe du Yaoundé Jazz-Fizz était composée pour la circonstance de Julien Ralebonua, bassiste et chef d’orchestre. Marcelin Ohandja à la guitare, Joseph Essome à la batterie, Mouni André au saxophone et Ngassa Terrence à la trom-pette. Ce quintet a enthousiasmé le public par des interprétations de grands classiques du jazz. Mais ce fut aussi l’occasion pour le jeune étudiant en lettres, Ngassa Terrence, de faire découvrir ses compositions. « Etymology » , où l’on retrouve des sonorités venues du Cameroun profond, et « miserable People », un titre dont le tempo se rapproche du Band Skin

Aux côtés de ce jeune talent, Ted Mekoulou, un trompettiste de renom Lira Roof, chanteuse expérimentée Dooh Dooh. Pianiste aux phrasés virevoltants, ont donné la réplique. Et quelle réplique. Les gros problèmes qui minent cependant la qualité des prestations de nos musiciens, restent liés au mauvais état du matériel. Les propriétaires ne font pas appel à des spécialistes dans l’entretien de ce dernier et très souvent n’arment pas du matériel vraiment professionnel. En attendant, Ngassa Terrence a forcé l’admiration de plus d’une personnt présente. Né le 29 août 1973, il a depuis 1992 marque d’une trace indélébile le festival jazz sous les Manguiers ; élu meilleur jazzman en 1993 et meilleur trompettiste en 1994 au cours de la 7ème édition. Sur la scène internationale, il e été en Italie, en Russie et au Gabon. Le Jazz évoluera sans doute chez nous avec des discographies réalisées par des Camerounais. Vivement, ce jour-là.

Jullus Bartz
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